Kinésithérapeute aux multiples spécialisations, Céline Parache est installée à Rosière-la-Petite. Elle se confie sur son métier et ses projets.

Quel est votre parcours professionnel ?

Ça fait 10 ans que j’ai commencé la kinésithérapie. J’ai fait une formation à la Haute École Robert Schuman de Libramont en 4 ans. J’ai commencé directement après comme indépendante à Arlon. Au début, je faisais des remplacements dans tous les services puis j’ai repris le poste à la maternité. Le « maman-enfant », c’est vraiment mon domaine de prédilection, j’ai fait pas mal de formations là-dedans et encore plus depuis que j’ai goûté aux joies personnelles de la maternité.

 

Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire kinésithérapeute ?

L’envie de soulager les gens avec mes mains. Que mon intervention apporte un bien-être aux gens. Avant, j’avais fait assistante en pharmacie et j’aimais le côté social avec les clients. Malheureusement, on ne revoyait pas les clients et on les soignait avec des médicaments. J’avais envie d’être plus impliquée personnellement.

 

Est-ce un métier difficile ?

Quand on aime ce qu’on fait, on s’en donne les moyens. C’est vrai que certaines choses peuvent être physiquement difficile, quand on doit porter des gens ou les manipuler. Émotionnellement, ça peut être difficile aussi, certains parcours de vie sont compliqués à entendre.

 

Quelles sont les avantages et les inconvénients du statut d’indépendant selon vous ?

En m’installant chez moi, je veux vraiment mieux concilier ma vie professionnelle et privée. En supprimant les temps de trajet jusqu’à un lieu de travail, je peux passer plus de temps en famille. J’ai ainsi davantage de créneaux de rendez-vous disponibles pour mes patients.

 

Avez-vous une ou plusieurs spécialisations ?

La périnéologie, la rééducation du périnée à titre préventif ou en cas de soucis, d’incontinence ou de descente d’organes. Ça peut être pour les hommes, les femmes et les enfants et on peut traiter de façon invasive (avec la sonde) ou non invasive. Il y a d’autres moyens de travailler que la sonde pour être plus à l’écoute des besoins des patients.

J’ai aussi fait beaucoup d’autres formations : le drainage lymphatique manuel, la kiné respiratoire, la posturologie. Ça regroupe les formations au niveau des chaines musculaires. Quand quelqu’un vient et qu’il a mal au dos, la douleur est peut-être due à une autre problématique. J’ai aussi fait des formations en traitement des plagiocéphalies (tête plate chez les bébés) et en rééducation de la mâchoire.

Je reçois donc mes patients pour tout type de problème. C’est ce que j’aime, la variété dans mon métier.

 

Vous avez ouvert votre cabinet avec le projet de construction d’une piscine pour la rééducation ?

Mon cabinet se situe à Rosière-la-Petite, chez moi. Nous sommes entrain de construire une piscine pour proposer une rééducation dans l’eau et aussi pour la location.

Ce que j’aimerais, c’est que la piscine soit utilisée par plusieurs intervenants comme des professeurs de sport ou des sage-femmes qui pourraient faire des séances de préparation aquatique à l’accouchement. J’aimerais proposer des cours de gym douce en extérieur de la piscine avec en complément des cours en piscine.

J’ai envie que mon projet soit complémentaire de ce qui est déjà proposé dans la région.

 

Coordonnées :

Céline Parache

Rue de la Croix, 10, Rosières-la-Petite

6640 Vaux-sur-Sûre

Par téléphone : 0495/47 57 88

Par email : celine.parache.4853@gmail.com