Apiculteur passionné, Olivier Lisman et ses ruches sont installés à Martelange depuis plusieurs années. Il nous fait découvrir son univers, celui du miel et des abeilles.
Pourquoi vous être intéressé à l’apiculture ?
J’ai toujours consommé du miel, parce que j’aime ça. J’en achetais toujours à un monsieur d’Arlon. Nous parlions d’apiculture ensemble, ça m’intéressait de plus en plus. J’aidais aussi des amis qui avaient des ruches. J’en consommais énormément aussi, 2-3 pots par mois. Puis le jour où il est décédé, j’en ai parlé à ma femme qui m’a dit : « Pourquoi est-ce que tu ne te lancerais pas dans l’apiculture pour faire ton propre miel ? ». Je me suis donc inscrit aux cours apicoles à l’école des babeilles au Centre Agri-environnemental de Michamps. J’ai fait les deux ans de cours. C’est devenu une passion, il y a tellement de choses à faire, c’est du boulot. Celui qui n’est pas passionné, ne le fait pas. Je suis apiculteur depuis 2016 et ce n’est pas tous les jours facile. Il y a des années catastrophiques où nous n’avons quasiment pas de miel.
Combien avez-vous de ruches ?
Ça dépend des années, car on peut en perdre. Ça varie entre 8 et 12. J’essaie de ne pas en avoir plus que 12 car ça prend du temps.
Ce ne sont pas les abeilles qui font tout le travail ?
Non, il y a du boulot tous les jours, quand ce n’est pas à la ruche, c’est à la miellerie. Il faut entretenir tout ça, c’est beaucoup de boulot.
Il y a un suivi constant de l’essaim, la reine peut mourir par exemple. Elles peuvent essaimer aussi, donc se diviser quand il n’y a plus assez de places. Une deuxième reine est créée et une partie de l’essaim part avec la deuxième reine. Il faut donc observer, regarder les signes.
On leur donne du travail, on fait construire des cadres. De temps en temps, on crée des reines nous-même et on crée de nouveaux essaims. Le but est de contrôler les descendances des reines pour garder celles qui sont productives, celles qui essaiment le moins souvent.
Pour faire le miel, on prend les cadres et on les met dans un maturateur. On enlève ainsi toutes les impuretés. Pour ne pas que le miel cristallise, il faut le mélanger constamment. Une fois qu’il devient crémeux, on peut le mettre en pot.
Vous vous êtes associé à la commune et aux deux écoles primaires de Martelange pour un projet à vocation pédagogique. Pouvez-vous nous dire où en sont les ruches décorées par les enfants ?
J’ai donné des pots de miel aux enfants. Pas l’année passée, malheureusement, car il n’y avait presque pas de miel.
Nous avons organisé une fête de l’abeille à Martelange où les enfants et les parents sont venus découvrir les ruches, l’apiculture et ont pu repartir avec un pot de miel.
Avec le syndicat d’initiative, nous avons également organisé la balade des abeilles. Nous sommes allés à pied jusqu’aux ruchers en passant par les sentiers de promenade, nous avons parlé d’apiculture, nous avons ouvert une ruche, etc.
Où peut-on acheter votre miel ?
On peut me contacter sur les réseaux sociaux ou passer chez moi.
Coordonnées :
Olivier Lisman